Syndicat Unitaire et Pluraliste du Personnel


Alcatel TITN Answare

 

Quelle route pour les 35 heures ?

Avancée sociale
ou dégradation des conditions de travail ?

La présentation de la loi telle quíelle nous a été faite par la direction lors de la réunion de site a laissé un goût amer aux salariés présents.
En fait de réduction de la durée du travail, il a surtout été question díune nouvelle catégorie de cadres (de 3ème type !) dont la durée de travail " ne peut être  prédéterminée " et qui ne sont pas soumis à un horaire collectif Ö

SUPPer vous a déjà informé des insuffisances de la deuxième loi Aubry, et nous avons montré les risques auxquels elle nous expose sur les négociations qui síengagent, dans un contexte de remise en cause de líaccord díentreprise par la direction :

  • Application díun forfait annuel en jours pour les cadres, aboutissant à la disparition de tout contrôle horaire possible (en dehors des temps de repos journaliers et hebdomadaires minimums fixés par la loi), et par voie de conséquence à un risque díintensification de la charge de travail,
  • Refonte de líaccord díentreprise laissant la porte ouverte à la remise en cause de nos acquis (convention collective et mutuelle en particulier mais aussi congés díancienneté, jours de fractionnement, ponts, etc.. ).
Líeffort de pédagogie déployé par la direction pour présenter cette loi ne saurait masquer sa volonté de líutiliser dans le seul but díaccroître la flexibilité à ATA. Le calendrier des négociations est díores et déjà établi afin díaboutir à un accord au 2ème semestre 2000. Cet accord sera le résultat des négociations conduites par les organisations syndicales représentatives et la direction. Bien quíabsent des négociations nationales, SUPPer a rencontré la direction pour exprimer ses priorités :

  • diminution effective de la charge de travail de chaque salarié,

  • évolution de líorganisation du travail afin de parvenir effectivement à cette réduction de charge,

  • création de nouveaux métiers et de nouveaux emplois sur les charges de travail dégagées.

Díautres rencontres sont prévues au cours desquelles nous porterons les exigences que nous définirons avec vous. Pour SUPPer il est indispensable que les salariés soient directement consultés au niveau de chaque équipe ou service sur leurs futures conditions de travail.  

Pour cela, nous vous proposons de nous réunir

vendredi 28 janvier à 11 h 30 en salle A007,

afin que chacun puisse síexprimer sur la question, sur les risques de la réduction négociée du temps de travail à la sauce Alcatel. Nous présenterons en introduction le contenu des accords de branche Métallurgie et Syntec.

Nous pourrons ainsi décider ensemble des actions à mener dans le contexte de notre société afin de peser sur les négociations entamées.